Après les débuts mondiaux en ligne, la nouvelle Hyundai Bayon commence à être connue sur les principales places européennes. Et voici un exemple qui a été amené à Milan pour un premier contact avec la presse, sans essai routier.

Le Bayon – qui se trouve dans le segment B, donc en dessous de sa sœur Kona – a de la personnalité. Encore plus que le Kona. Si l’avant – avec sa grande calandre – rappelle le sentiment de famille de Hyundai dans le dessin des feux inférieurs, les lignes du côté donnent de la force au côté. L’arrière est résolument différent des autres modèles de la marque et est l’un des plus originaux du segment des B-Suv : blocs optiques en forme de flèche, lignes angulaires au-dessus de l’arc arrière, lunette arrière allongée…

Intérieur

L’intérieur est spacieux et donne l’impression de l’être encore plus que celui du Kona, malgré des dimensions similaires (le Bayon mesure 418 cm de long contre 417 cm pour le Kona ; il mesure 177 cm de large contre 180 cm ; il mesure 149 cm de haut contre 155 cm ; son empattement est de 258 cm contre 260 cm). C’est vraiment une question de formes. Cela se ressent également dans le coffre, où le nouveau modèle dispose d’une capacité de 411 litres (extensible à 1 205 avec les sièges arrière rabattus), alors que le Kona ne dépasse pas les 361/1 143.

Vous êtes à l’aise à la fois sur le siège du conducteur et à l’arrière, sur le canapé. Le tableau de bord rappelle celui de la i20, avec laquelle, d’ailleurs, le Bayon partage la mécanique. Il y a deux écrans de 10,25 pouces pour l’instrumentation numérique et l’infotainment, avec des graphiques clairs. La compatibilité avec les smartphones Apple CarPlay et Android Auto est disponible en mode sans fil. Trois ports USB pour la recharge et une plaque pour la recharge par induction du téléphone. Les principaux systèmes ADAS sont de série, dans le pack SmartSense : du maintien de la trajectoire au freinage d’urgence automatique.

Motorisations

Deux moteurs à essence seront proposés au lancement : le 1.2 Mpi de 84 ch, associé à une boîte de vitesses manuelle à cinq rapports, et le 1.0 T-GDi de 100 ch doté d’un système hybride léger de 48 volts, qui peut être associé à une boîte de vitesses manuelle à six rapports ou à une boîte automatique à double embrayage à sept rapports. Il sera ensuite rejoint par le T-GDi essence de 120 ch. La Bayon 1.2 Mpi annonce des émissions moyennes de CO2 sur le cycle Wltp de 134-143g/km, tandis que la mild hybrid 100bhp est de 122-134g/km.

Deux aménagements, dont les détails ne sont pas encore connus : dans les prochaines semaines, les tarifs seront communiqués – le prix devrait se situer autour de 19 mille euros, avec un équipement de série riche -, les premières livraisons sont prévues pour le mois de mai. Fait amusant : le nom Bayon est inspiré de la ville de Bayonne, capitale du Pays basque français et considérée par Hyundai comme l’une des destinations les plus fascinantes du sud-ouest de l’Europe.